Et oui, il y a des choses qui coulent de source, qui sont tellement évidentes que l’on ne devrait pas avoir besoin de s’y attarder, même le temps d’un court article sur un petit site. Mais aujourd’hui j’ai envie de vous conter cette histoire, qui date déjà, mais qui me tient à coeur parce qu’elle recommence, inlassablement, indépendamment du lieu, du temps – qui passe et qu’il fait.
Ce jour-là, il fait beau, il fait chaud, et on va tester un nouveau resto. C’est l’été, il y a une jolie terrasse, sur le quai. Ça ne court par les rues, les terrasses sur les quais, alors, comme beaucoup de gens, on en profite. On regarde la carte, il y a des bagels, hamburgers et autres petits plats alléchants, et on nous y vente les produits locaux. J’apprécie la démarche, évidemment, et me dit que cela justifie les prix, qui ne sont pas rikikis.
Je commande un plat végétarien, des légumes de par ici, l’Homme de la viande, de nos Monts. Je me dis qu’ils ont tout bon, avec leurs produits du coin, cuisinés « maison ». Et puis, « j’aimerais aussi de l’eau s’il vous plaît, oui, gazeuse. C’est de l’Henniez ? Non ? De la San Pellegrino ??? … Vous rigolez ? » Et là, voilà, ça ne coule plus de source. L’eau vient de l’autre côté des Alpes, embouteillée là-bas, transportée par delà les montagnes et les vallées, pour arriver sur la table de ce resto aux produits locaux. Dommage. Vraiment. D’autant plus que pour obtenir une carafe de Château Lapompe il a fallu parlementer un peu, expliquer aussi, que non je n’ai pas juste envie d’embêter mais que, clairement, je ne comprends pas, j’aimeraisau moins avoir le choix.
Ça m’est arrivé là, mais dans d’autres établissements aussi et pas qu’une fois. Quand ce n’est pas de l’italienne c’est de la française. Alors j’ai envie de dire que même si ces eaux minérales sont entre les mains de quelques entreprises qui ont fait de l’eau leur fond de commerce principal, c’est à nous, les consomma(c)teurs de réagir et de réfléchir à ce que nous voulons. Pour nous, pour nos enfants, pour l’environnement. Consommons de l’eau du coin, du cru, de source ou du lac, embouteillées ou pas, et déjà nous aurons fait un truc sympa, un premier pas.
Et pour ceux qui sont contraints, par leur santé, par un régime restreint, à ne consommer que l’une ou l’autre de ces eaux, ne vous offensez pas et ne vous sentez pas concernés par mes propos acharnés.
Voilà, tout au fond de moi j’ose espérer que, même si ce n’est qu’à un seul endroit, le consommateur aura dorénavant le choix, de boire du coin ou pas.
Merci pour ce post! Rien de tel que l eau locale, en bouteille ou non, et si certaines personnes sont -encore- dubitatives a ce sujet, le film « bottled life » pourrait être la petite etincelle de depart… Je ne suis pas extremiste ni liberticide, de loin, mais un geste locavore est sympa…bonne soiree
Bonjour Mélanie ! Tout d’abord, merci de nous suivre ! C’est vraiment génial de constater que nos publications sont lues et commentées ! « Bottled life » est en effet un très bon film à conseiller à toute personne intéressée par ce sujet. Plutôt critique qu’idéologique, il met en évidence les dessous du commerce de l’eau en bouteille dans diverses régions du monde. Captivant mais effrayant aussi. Merci pour la suggestion ! http://bottledlifefilm.com/index.php/home-fr.html
Il y a un lieu, un peu secret, tenu à l’écart, à l’écart des grands axes, des grandes routes, des grandes villes, un lieu où la nature se trouve, se retrouve, où elle peut se laisser aller, se laisser vivre. Dans ce lieu un peu perdu, perdus en son milieu, il y a des plantes …
La voici, la voilà, la tarte aux pruneaux, celle que l’on déguste le weekend du Jeune Fédérable bien sûr, mais pas seulement. Enfin, je pense que si j’en faisais que ce jour là, il y en a qui serait déçu à la maison ! Voici donc ma recette avec une pâte sucrée maison, extra-simple ! …
Bon, oui, j’avoue, j’adore cette recette ! En plus de ses saveurs estivales et ses textures intéressantes, elle est assez simple à préparer et se marie autant bien avec un verre de blanc à l’apéro, qu’avec une salade en plat principal ! Et même les enfants en raffolent… bon après il faut aimer la menthe mais, promis, elle …
Le temps d’une matinée, nous, Fabienne & Valérie de LES BATOILLES, allons nous taire afin de récolter des dons en faveur de Coeur à Coeur. Le nom de notre entreprise ne vient pas de nulle part… En effet, on AIME parler et on ne s’en prive pas … habituellement ! Nous serons donc en live …
Nous vous informons que notre e-boutique fermera définitivement ses portes le 30 juin 2024. En attendant, profitez de 50% de rabais sur tous nos produits encore disponibles !
Ça coule de source…
Et oui, il y a des choses qui coulent de source, qui sont tellement évidentes que l’on ne devrait pas avoir besoin de s’y attarder, même le temps d’un court article sur un petit site. Mais aujourd’hui j’ai envie de vous conter cette histoire, qui date déjà, mais qui me tient à coeur parce qu’elle recommence, inlassablement, indépendamment du lieu, du temps – qui passe et qu’il fait.
Ce jour-là, il fait beau, il fait chaud, et on va tester un nouveau resto. C’est l’été, il y a une jolie terrasse, sur le quai. Ça ne court par les rues, les terrasses sur les quais, alors, comme beaucoup de gens, on en profite. On regarde la carte, il y a des bagels, hamburgers et autres petits plats alléchants, et on nous y vente les produits locaux. J’apprécie la démarche, évidemment, et me dit que cela justifie les prix, qui ne sont pas rikikis.
Je commande un plat végétarien, des légumes de par ici, l’Homme de la viande, de nos Monts. Je me dis qu’ils ont tout bon, avec leurs produits du coin, cuisinés « maison ». Et puis, « j’aimerais aussi de l’eau s’il vous plaît, oui, gazeuse. C’est de l’Henniez ? Non ? De la San Pellegrino ??? … Vous rigolez ? » Et là, voilà, ça ne coule plus de source. L’eau vient de l’autre côté des Alpes, embouteillée là-bas, transportée par delà les montagnes et les vallées, pour arriver sur la table de ce resto aux produits locaux. Dommage. Vraiment. D’autant plus que pour obtenir une carafe de Château Lapompe il a fallu parlementer un peu, expliquer aussi, que non je n’ai pas juste envie d’embêter mais que, clairement, je ne comprends pas, j’aimerais au moins avoir le choix.
Ça m’est arrivé là, mais dans d’autres établissements aussi et pas qu’une fois. Quand ce n’est pas de l’italienne c’est de la française. Alors j’ai envie de dire que même si ces eaux minérales sont entre les mains de quelques entreprises qui ont fait de l’eau leur fond de commerce principal, c’est à nous, les consomma(c)teurs de réagir et de réfléchir à ce que nous voulons. Pour nous, pour nos enfants, pour l’environnement. Consommons de l’eau du coin, du cru, de source ou du lac, embouteillées ou pas, et déjà nous aurons fait un truc sympa, un premier pas.
Et pour ceux qui sont contraints, par leur santé, par un régime restreint, à ne consommer que l’une ou l’autre de ces eaux, ne vous offensez pas et ne vous sentez pas concernés par mes propos acharnés.
Voilà, tout au fond de moi j’ose espérer que, même si ce n’est qu’à un seul endroit, le consommateur aura dorénavant le choix, de boire du coin ou pas.
Et vous qu’en pensez-vous ?
2 réponses à “Ça coule de source…”
Melanie
Merci pour ce post! Rien de tel que l eau locale, en bouteille ou non, et si certaines personnes sont -encore- dubitatives a ce sujet, le film « bottled life » pourrait être la petite etincelle de depart… Je ne suis pas extremiste ni liberticide, de loin, mais un geste locavore est sympa…bonne soiree
Val
Bonjour Mélanie ! Tout d’abord, merci de nous suivre ! C’est vraiment génial de constater que nos publications sont lues et commentées ! « Bottled life » est en effet un très bon film à conseiller à toute personne intéressée par ce sujet. Plutôt critique qu’idéologique, il met en évidence les dessous du commerce de l’eau en bouteille dans diverses régions du monde. Captivant mais effrayant aussi. Merci pour la suggestion ! http://bottledlifefilm.com/index.php/home-fr.html
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