Il y a quelque temps, j’ai participé à un atelier sur le pain au levain, organisé par Naturellement Vrac à Châtel-St-Denis. En fait, depuis que j’ai découvert le Lev’épeautre, un levain d’épeautre lyophilisé, j’avais envie d’en savoir plus sur le levain afin de pouvoir n’utiliser plus que ça au quotidien. J’appréhendais cependant un peu le contenu de l’atelier, j’avais peur de me retrouver larguée par des termes et des méthodes inconnues et finalement tout s’est bien passé :-) ! Merci donc à Laure Ballif pour ses précieuses explications ainsi que pour le petit cahier joint à son cours. Et si vous aussi avez envie de vous lancer dans cette aventure, n’hésitez pas, vous retrouverez ses cours sur sa page facebook !
Bref, le but de cet article n’est pas de vous parler du levain, de comment le faire naître ou l’entretenir mais plutôt de vous parler de ma courte vie commune avec lui. En effet, en rentrant du cours, j’avais une appréhension : celle de devenir esclave de mon levain :-0.
Je m’explique : le levain est une matière vivante, à base d’eau et de farine et donc, c’est un peu comme un animal de compagnie… un chien ou un chat quoi. Il vit, il faut le surveiller, pas qu’il se fasse la malle ou qu’il crève de faim. Parce que s’il a faim, il meurt. J’avais peur de le faire claquer après quelques jours alors que tous les autres participants postaient de belles photos de leurs pains sur le groupe du cours. Ensuite je ne voulais pas que mon levain, ni la confection de mes pains, m’empêchent de vivre « normalement ». Normalement on s’entend… mais me fasse me lever à pas d’heure ou me coucher au milieu de la nuit, juste pour que mon pain soit parfait.
Bin oui, faire du pain doit être un plaisir, de la confection jusqu’à la dégustation ! :) Et ouiiiii ça l’est ! Oui oui oui, j’ai lâché prise, j’ai nourri mon levain comme je l’avais compris, pas tous les jours, et je jette un oeil sur lui régulièrement, puisque je l’ai placé bien en évidence dans mon frigo. J’anticipe la confection du pain pour que ça se calque dans mon agenda pas mal chargé de maman/entrepreneuse et ça le fait. Je passe quand même pas mal de temps à la maison, et quand Fabe vient bosser chez moi il m’arrive de cuire mon pain. Je pense cependant que c’est tout à fait faisable dans un quotidien bien chargé, d’autant plus qu’il se conserve à merveille. En faire en plus grande quantité, le repasser au four ou le congeler, sont de super options pour pouvoir en faire quand on a le temps ET l’envie !
Il faut cependant que je vous avoue… je l’ai « abandonné » une semaine, tout seul, dans le noir de mon frigo, et … il a survécu ! Me voilà rassurée, mon levain peut vivre sans moi. Par contre, je vous redirai comment je manage les 3 semaines de vacances cet été… Peut-être qu’il va venir en vadrouille avec nous…
Sinon, je ne lui donne presque que de la farine bise, et il aime plutôt bien. J’ai varié, selon mes sources d’approvisionnement, et tout se passe bien, il est facile à vivre et ne fait pas le difficile. Bon c’est vrai que quand je l’ai laissé tout seul une semaine, je lui ai donné de la farine de seigle, ça tient mieux au ventre. Sinon, je lui donne toujours la même quantité, ni plus ni moins, et il ne râle pas. Il est assez facile à vivre au fond, il fait son gonflé, posé fièrement dans mon frigo !
Ah encore une chose, j’essaie toujours de lui donner de l’eau à température ambiante, je n’ai pas testé l’eau froide… Il parait qu’il est comme moi et qu’il n’aime pas trop… Alors je ne le force pas !
Je lui parle un peu, des fois, mais chuuuuuttt faut pas le répéter plus loin, sinon je vais passer pour une dingue ! Bon, je vais vous laisser, le devoir m’appelle, il faut que je nourrisse la bête !
Mais avant, juste quelques conseils en vrac :
n’hésitez plus et lancez-vous ! Trouvez un cours, suivez des conseils sur internet, il y en a plein, et franchement ça vaut le coup, le pain est tellement meilleur !
si vous ne voulez pas vous prendre la tête et que vous n’avez pas le temps, demandez autour de vous, ou sur les réseaux sociaux, je suis certaine que quelqu’un vous donnera volontiers un peu de levain !
et si vous avez déjà un ami dans le frigo, dites-moi comment ça se passe, la cohabitation ! :) Je suis preneuse de tous vos avis et conseils !
7 replies to “Mes quelques mois de vie commune avec un levain”
Laure
Coucou, Je suis aussi en colocation avec Valentin le levain (oui, oui il paraît qu’il vit mieux s’il a un prénom ;) depuis plus de 2 ans. Au début, je me compliquait pas mal la vie…(c’est comme avec les enfants en fait). Maintenant, c’est sans prise de tête : je fais du pain 1-2 fois par semaine. À ce moment-là, je prélève environ 60 g de levain. Je remets environ 30g d’eau et 30 g de farine et retour au frigo…et ça roule comme ça !
Et pour les vacances, 2 semaines seul abandonné, il a très bien survécu. Au retour, il faut juste le nourrir 1-2 fois pour qu’il reprenne des forces avant de l’utiliser. Je te souhaite beaucoup de plaisir avec ton levain. Et surtout, il y a autant de manières que de levains en circulation ! Merci pour ce super blog
Merci Laure pour votre commentaire et les tuyaux, je vais essayer de l’abandonner un peu plus longtemps la prochaine fois puisque ça a l’air de fonctionné ! Et puis, je vais tâcher de lui trouver un petit nom aussi, il fera ainsi encore un peu plus partie de la famille ! :) Merci et au plaisir de recevoir des nouvelles de Valentin à l’occasion ! Belle journée ! Val
Bonjour, Je viens de lire votre article sur le pain au levain et je me suis demandée si deux ans après vous en faisiez toujours ?J’ai suivi un cours, il y a quelques années, de pain au levain-chef donné par un boulanger qui a créé « les pains de mon chemin » après avoir fait le chemin de Compostelle. J’avais beaucoup aimé le cours et fait quelques pains, Je dois dire que si je n’ai pas eu de problème pour conserver le levain-chef, la levée du pain n’arrêtait pas de poser problème. J’avais posé la question à une personne présente à son stand au marché qui m’avait dit qu’elle aussi avait eu des problèmes de levée, et qu’elle avait fini par réserver une pièce de son appartement juste pour la levée. J’ai fini par abandonner. Et vous ? Amicalement
Je vous remercie infiniment pour votre message et pour avoir partager votre expérience avec nous ! Oh là là si on doit dédier une pièce à son pain ou son levain, ça devient compliqué ;-) ! En ce qui me concerne, depuis la publication de cet article, j’aurais pu en écrire un nouveau sur « comment mon levain est mort » … en effet, je n’ai pas réussi à le maintenir après des vacances malheureusement. On m’avait conseillé de le congelé et de la raviver ensuite, mais cela n’a pas fonctionné.
Cependant, bien que j’aimerais de temps à autre pouvoir refaire du pain au levain – surtout pendant ces semaines de confinement en fait ! :) – la « contrainte » du levain ne me manque pas trop. J’aie toujours essayé pour ne pas devenir « esclave » de mon levain, mais je me suis rendue compte après coup que cela m’obligeait toutefois à faire du pain, même si je n’en avais pas forcément le temps ou l’envie et surtout… c’était tellement bon qu’on mangeait beaucoup beaucoup de pain !
Le top serait donc de trouver quelqu’un à qui acheter de temps en temps un peu de levain pour retrouver ce goût tellement agréable, mais je ne vais pas, pour le moment en tout cas, me relancer dans cette aventure. Nous en sommes donc au même point ! :) Je me demande si beaucoup de gens arrivent à tenir sur la durée ? En connaissez-vous ?
Un grand merci pour votre réponse. Je ne connais malheureusement personne qui a réussi à conserver sur la durée son levain. Je crois que c’est vraiment trop compliqué même si on est adepte du « tout fait maison ». Encore merci pour votre blog, un vrai bonheur dans ce climat anxiogène.
Bonjour Monique ! Oui il y a tellement de paramètres que c’est en effet compliqué. Par contre, histoire de retrouver ce goût-là, et même si je suis une adepte du « fait maison », il m’arrive d’acheter du levain sec… ça dépanne et ça donne ce petit goût tellement spécial et goûtu :) Nous sommes ravies de savoir que notre blog vous a apporté un petit peu de soleil durant cette période difficile. On espère que tout ira bien au plus vite !!! Et surtout, prenez soin de vous ! Toute belle journée et n’hésitez pas à nous écrire :)
À part ça – à part pour les fruits et légumes que l’on achète au supermarché – le Bichet peut servir à de nombreuses choses… Aussi, avons-nous dressé une liste non-exhaustive de ses multiples usages ! En commission Créé pour l’utilisation au supermarché, les maraîchers et autres agriculteurs lui feront également un accueil chaleureux sur …
Tout d’abord, on vous l’avoue, nous n’avons jamais relevé le défi dans son entier. Cela devrait déjà un peu vous enlever la pression, non ? Cela fait des années que nous avons adopté des courses de proximité (épiceries vrac, fermes, drogueries, boulangeries, boucheries…) mais nous n’avons encore jamais tenté de ne pas y mettre les …
Nous avons fait pas mal de camping, avant, et depuis quelques années on est passé aux 18 étoiles avec notre MimiBus Adoré. Il nous emmène partout, mais on est obligé d’être organisé quand même, surtout à 4. Voici donc mes quelques trucs et astuces utiles pour un séjour bonnard au camping ou en route ! …
Avec la crise énergétique annoncée pour cet hiver, beaucoup d’entre nous sont à la recherche de moyens économiques et faciles pour réduire notre consommation d’électricité et de chauffage. Voici donc quelques astuces faciles à mettre en place pour réchauffer son intérieur, sans utiliser d’électricité. Avant d’attaquer le vif du sujet, rappelons-nous les températures idéales recommandées …
Nous vous informons que notre e-boutique fermera définitivement ses portes le 30 juin 2024. En attendant, profitez de 50% de rabais sur tous nos produits encore disponibles !
Mes quelques mois de vie commune avec un levain
Il y a quelque temps, j’ai participé à un atelier sur le pain au levain, organisé par Naturellement Vrac à Châtel-St-Denis. En fait, depuis que j’ai découvert le Lev’épeautre, un levain d’épeautre lyophilisé, j’avais envie d’en savoir plus sur le levain afin de pouvoir n’utiliser plus que ça au quotidien. J’appréhendais cependant un peu le contenu de l’atelier, j’avais peur de me retrouver larguée par des termes et des méthodes inconnues et finalement tout s’est bien passé :-) ! Merci donc à Laure Ballif pour ses précieuses explications ainsi que pour le petit cahier joint à son cours. Et si vous aussi avez envie de vous lancer dans cette aventure, n’hésitez pas, vous retrouverez ses cours sur sa page facebook !
Bref, le but de cet article n’est pas de vous parler du levain, de comment le faire naître ou l’entretenir mais plutôt de vous parler de ma courte vie commune avec lui. En effet, en rentrant du cours, j’avais une appréhension : celle de devenir esclave de mon levain :-0.
Je m’explique : le levain est une matière vivante, à base d’eau et de farine et donc, c’est un peu comme un animal de compagnie… un chien ou un chat quoi. Il vit, il faut le surveiller, pas qu’il se fasse la malle ou qu’il crève de faim. Parce que s’il a faim, il meurt. J’avais peur de le faire claquer après quelques jours alors que tous les autres participants postaient de belles photos de leurs pains sur le groupe du cours. Ensuite je ne voulais pas que mon levain, ni la confection de mes pains, m’empêchent de vivre « normalement ». Normalement on s’entend… mais me fasse me lever à pas d’heure ou me coucher au milieu de la nuit, juste pour que mon pain soit parfait.
Bin oui, faire du pain doit être un plaisir, de la confection jusqu’à la dégustation ! :) Et ouiiiii ça l’est ! Oui oui oui, j’ai lâché prise, j’ai nourri mon levain comme je l’avais compris, pas tous les jours, et je jette un oeil sur lui régulièrement, puisque je l’ai placé bien en évidence dans mon frigo. J’anticipe la confection du pain pour que ça se calque dans mon agenda pas mal chargé de maman/entrepreneuse et ça le fait. Je passe quand même pas mal de temps à la maison, et quand Fabe vient bosser chez moi il m’arrive de cuire mon pain. Je pense cependant que c’est tout à fait faisable dans un quotidien bien chargé, d’autant plus qu’il se conserve à merveille. En faire en plus grande quantité, le repasser au four ou le congeler, sont de super options pour pouvoir en faire quand on a le temps ET l’envie !
Il faut cependant que je vous avoue… je l’ai « abandonné » une semaine, tout seul, dans le noir de mon frigo, et … il a survécu ! Me voilà rassurée, mon levain peut vivre sans moi. Par contre, je vous redirai comment je manage les 3 semaines de vacances cet été… Peut-être qu’il va venir en vadrouille avec nous…
Sinon, je ne lui donne presque que de la farine bise, et il aime plutôt bien. J’ai varié, selon mes sources d’approvisionnement, et tout se passe bien, il est facile à vivre et ne fait pas le difficile. Bon c’est vrai que quand je l’ai laissé tout seul une semaine, je lui ai donné de la farine de seigle, ça tient mieux au ventre. Sinon, je lui donne toujours la même quantité, ni plus ni moins, et il ne râle pas. Il est assez facile à vivre au fond, il fait son gonflé, posé fièrement dans mon frigo !
Ah encore une chose, j’essaie toujours de lui donner de l’eau à température ambiante, je n’ai pas testé l’eau froide… Il parait qu’il est comme moi et qu’il n’aime pas trop… Alors je ne le force pas !
Je lui parle un peu, des fois, mais chuuuuuttt faut pas le répéter plus loin, sinon je vais passer pour une dingue ! Bon, je vais vous laisser, le devoir m’appelle, il faut que je nourrisse la bête !
Mais avant, juste quelques conseils en vrac :
n’hésitez plus et lancez-vous ! Trouvez un cours, suivez des conseils sur internet, il y en a plein, et franchement ça vaut le coup, le pain est tellement meilleur !
si vous ne voulez pas vous prendre la tête et que vous n’avez pas le temps, demandez autour de vous, ou sur les réseaux sociaux, je suis certaine que quelqu’un vous donnera volontiers un peu de levain !
et si vous avez déjà un ami dans le frigo, dites-moi comment ça se passe, la cohabitation ! :) Je suis preneuse de tous vos avis et conseils !
Belle journée et à bientôt !
@lesbatoilles
7 replies to “Mes quelques mois de vie commune avec un levain”
Laure
Coucou,
Je suis aussi en colocation avec Valentin le levain (oui, oui il paraît qu’il vit mieux s’il a un prénom ;) depuis plus de 2 ans.
Au début, je me compliquait pas mal la vie…(c’est comme avec les enfants en fait). Maintenant, c’est sans prise de tête : je fais du pain 1-2 fois par semaine. À ce moment-là, je prélève environ 60 g de levain. Je remets environ 30g d’eau et 30 g de farine et retour au frigo…et ça roule comme ça !
Laure
Et pour les vacances, 2 semaines seul abandonné, il a très bien survécu. Au retour, il faut juste le nourrir 1-2 fois pour qu’il reprenne des forces avant de l’utiliser.
Je te souhaite beaucoup de plaisir avec ton levain. Et surtout, il y a autant de manières que de levains en circulation !
Merci pour ce super blog
Val
Merci Laure pour votre commentaire et les tuyaux, je vais essayer de l’abandonner un peu plus longtemps la prochaine fois puisque ça a l’air de fonctionné ! Et puis, je vais tâcher de lui trouver un petit nom aussi, il fera ainsi encore un peu plus partie de la famille ! :) Merci et au plaisir de recevoir des nouvelles de Valentin à l’occasion ! Belle journée ! Val
Monique
Bonjour, Je viens de lire votre article sur le pain au levain et je me suis demandée si deux ans après vous en faisiez toujours ?J’ai suivi un cours, il y a quelques années, de pain au levain-chef donné par un boulanger qui a créé « les pains de mon chemin » après avoir fait le chemin de Compostelle. J’avais beaucoup aimé le cours et fait quelques pains, Je dois dire que si je n’ai pas eu de problème pour conserver le levain-chef, la levée du pain n’arrêtait pas de poser problème. J’avais posé la question à une personne présente à son stand au marché qui m’avait dit qu’elle aussi avait eu des problèmes de levée, et qu’elle avait fini par réserver une pièce de son appartement juste pour la levée. J’ai fini par abandonner. Et vous ? Amicalement
Val
Bonjour Monique,
Je vous remercie infiniment pour votre message et pour avoir partager votre expérience avec nous ! Oh là là si on doit dédier une pièce à son pain ou son levain, ça devient compliqué ;-) ! En ce qui me concerne, depuis la publication de cet article, j’aurais pu en écrire un nouveau sur « comment mon levain est mort » … en effet, je n’ai pas réussi à le maintenir après des vacances malheureusement. On m’avait conseillé de le congelé et de la raviver ensuite, mais cela n’a pas fonctionné.
Cependant, bien que j’aimerais de temps à autre pouvoir refaire du pain au levain – surtout pendant ces semaines de confinement en fait ! :) – la « contrainte » du levain ne me manque pas trop. J’aie toujours essayé pour ne pas devenir « esclave » de mon levain, mais je me suis rendue compte après coup que cela m’obligeait toutefois à faire du pain, même si je n’en avais pas forcément le temps ou l’envie et surtout… c’était tellement bon qu’on mangeait beaucoup beaucoup de pain !
Le top serait donc de trouver quelqu’un à qui acheter de temps en temps un peu de levain pour retrouver ce goût tellement agréable, mais je ne vais pas, pour le moment en tout cas, me relancer dans cette aventure. Nous en sommes donc au même point ! :) Je me demande si beaucoup de gens arrivent à tenir sur la durée ? En connaissez-vous ?
Toute belle journée et prenez soin de vous !
Monique
Un grand merci pour votre réponse. Je ne connais malheureusement personne qui a réussi à conserver sur la durée son levain. Je crois que c’est vraiment trop compliqué même si on est adepte du « tout fait maison ». Encore merci pour votre blog, un vrai bonheur dans ce climat anxiogène.
Val
Bonjour Monique !
Oui il y a tellement de paramètres que c’est en effet compliqué. Par contre, histoire de retrouver ce goût-là, et même si je suis une adepte du « fait maison », il m’arrive d’acheter du levain sec… ça dépanne et ça donne ce petit goût tellement spécial et goûtu :)
Nous sommes ravies de savoir que notre blog vous a apporté un petit peu de soleil durant cette période difficile. On espère que tout ira bien au plus vite !!! Et surtout, prenez soin de vous !
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